News Printemps 2018

18Mar 2018

La perception la plus répandue est celle d’une organisation dite « permanente » régulièrement bousculée, ou asphyxiée par la multiplication des Projets dont l’image et la finalité affichée respirent la nécessité ultime, la priorité indiscutable et… la mobilisation des ressources… !

Comment concilier cette imbrication entre deux modèles qui régulièrement s’entrechoquent, et laissent épuisées à la fois les équipes projets insuffisamment staffées, et les équipes permanentes qui voient leurs ressources « détournées » sur des projets plutôt que sur les missions permanentes vécues comme moins valorisantes ?

  • Où naissent les projets ?

Par nature, les projets répondent à des besoins stratégiques clairs et validés par les CODIR et/ou dirigeants de l’organisation permanente. Leurs ressources s’inscrivent dans un planning qui tient compte des enjeux et moyens de l’organisation permanente.

À priori donc, pas de contradiction entre les priorités de l’organisation permanente et les projets…

  • Qui effectue le cadrage des projets ?

À nouveau, cette étape est cruciale en ce qu’elle doit clairement identifier la finalité du projet et les bénéfices attendus, et surtout produire une première évaluation des besoins des ressources. À ce stade, le projet n’est encore qu’une intention à laquelle on peut renoncer si les ressources disponibles ou mobilisables sont insuffisantes.

À priori, une décision du CODIR ou d’un manager clef d’engager le projet et reposant sur des ressources disponibles préfigure un déroulé fluide…

  • Qui pilote les projets ?

Une méthodologie donne les jalons et les livrables de chacun d’eux pour donner de la lisibilité sur l’exécution et les réajustements nécessaires. Ce travail d’information du Chef de Projet vers le COPIL doit assurer pour le projet lui-même ou dans le cadre plus large d’un portefeuille projets une visibilité sur les arbitrages nécessaires.

À priori, une régulation régulière entre le COPIL avec la « vie réelle » de l’organisation… donc pas de problème…

  • Comment est « livré » le projet ?

Une préparation à « l’atterrissage » du projet dans l’organisation permanente et une anticipation des impacts en termes de changement que le projet doit apporter : un plan de communication, des formations… vont faciliter cette étape et permettre aux équipes « permanentes » de s’approprier la nouvelle situation et ses bénéfices.

À priori, pas de problème puisque la « jonction » entre le projet et l’organisation permanente qui va « réceptionner » fait partie du projet et est planifiée…

En résumé, comme toujours sur le papier, l’alliance des deux modèles est parfaite et porteuse d’efficacité… sauf que…

Chacune des étapes énoncées ci-dessus sont régulièrement escamotées, oubliées ou maltraitées… Il en résulte des pertes économiques, des délais allongés, des équipes usées et démotivées… et plus grave, des stratégies en difficulté dans un marché de plus en plus agile et exigeant.

Nos missions nous confrontent régulièrement à ces situations. Sans complexe, simplifions les circuits d’organisation pour les rendre plus agiles en les rendant plus lisibles pour toutes les parties prenantes. Et surtout, soutenons la prise d’initiative des Managers et des Chefs de Projet dans un modèle de partage d’informations et de logiques collaboratives.

L’alliance entre le mode Projet et l’organisation classique est un véritable moyen de transformer rapidement les pratiques dans une organisation.

Pour cela, il est indispensable que la gouvernance hors projet s’organise elle-même à cette transformation et aux changements de pratiques qu’elle induit.

Nous avons développé des outils simples d’évaluation et de calage d’organisations pour permettre une articulation plus performante entre les équipes projets et l’organisation permanente.

N’hésitez pas à nous consulter.

patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62

    18Mar 2018

    Votre job est formidable, et vous êtes entourés de personnalités toutes aussi différentes qu’importantes qui, chacune, ont besoin de vous !

    Vous disposez des codes de fonctionnement de votre organisation…vos missions et vos objectifs sont formalisés… Cependant, au fond vous avez le sentiment que tout le monde ne mesure pas véritablement l’importance de votre rôle, le volume de votre plan de charges… et tout l’intérêt que chacun aurait à mieux comprendre votre dimension de générateur de valeurs au sein de votre direction, votre service…

    Vos missions, les objectifs qui s’y attachent, et surtout l’engagement que tout cela représente pour vous, qui les connaît réellement ? Vous-même ? Êtes-vous certain de ce que l’on attend de vous ? Êtes-vous certain que ceux-là mêmes, qui peuvent vous exprimer leur mécontentement par des mots choisis, savent eux-mêmes ce qu’ils attendent clairement de vous ? Pas sûr…

    En résumé, vous avez un job et plein d’attentes, les vôtres, celles des autres qui se croisent, s’évitent et qui chaque jour construisent votre quotidien.

    Finalement, votre job c’est de répondre à des multitudes d’attentes qui s’empilent en lignes successives dans votre boite mail, dans les innombrables réunions qui jalonnent votre agenda, dans vos tableaux de bord colorés pour suivre des indicateurs. et dans votre TO DO LIST des choses à faire qui ressemble bien souvent à un chemin de croix…

    Au fond, toutes ces attentes, toutes ces choses à faire, c’est compliqué et nous rêvons tous de quelque chose de simple que nous comprendrions, que les autres pourraient comprendre et qui serait un peu notre projet  à chacun.

    Pour cela, prenons nos plus beaux crayons de couleurs, traçons la carte de tous nos interlocuteurs, celle de nos activités et objectifs essentiels, et celle des Power Point à outrance pour réapprendre à communiquer simplement en ouvrant le dialogue et en favorisant la proximité… et puis sobrement, posons-nous régulièrement les questions «  qu’est-ce qu’ils attendent de moi ? », « qu’est-ce que j’attends d’eux ? », « que pourrions-nous faire ensemble, tout en étant simple, pour créer de la valeur ? ».

    Dessinons les traits de la simplicité… Combinée à d’autres forces, elle permettra au final une plus grande agilité…

    N’hésitez pas à joindre ASK, nous serons ravis de vous offrir les crayons de couleurs pour redessiner votre job…

    catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21

      18Mar 2018

      « Je regarde la haie, la haie que je connais si bien et qui n’a rien de remarquable – aubépines, prunelliers, ronces, fouillis, piquants -, mais le soleil couchant l’éclaire, et soudain je m’émerveille car je la – vois -. Mon sentiment n’est pas lié à sa nature remarquable ou surprenante mais à ma capacité à la voir vraiment. (…) S’émerveiller, c’est d’abord saisir la présence des choses et des êtres ».

      Romancière et essayiste, Belinda Cannone, également Docteur et Maitre de conférences en littérature, dans son ouvrage « S’émerveiller » offre un florilège poétique de ses émerveillements…

      À lire sans retenue… tant ce livre est une forme de promenade qui réveille le sens et les saveurs de l’émerveillement avec la conviction que « s’émerveiller résulte d’un mouvement intime, d’une disposition intérieure par lesquels le paysage à ma fenêtre ou l’homme devant moi deviennent des événements ».