« Je regarde la haie, la haie que je connais si bien et qui n’a rien de remarquable – aubépines, prunelliers, ronces, fouillis, piquants -, mais le soleil couchant l’éclaire, et soudain je m’émerveille car je la – vois -. Mon sentiment n’est pas lié à sa nature remarquable ou surprenante mais à ma capacité à la voir vraiment. (…) S’émerveiller, c’est d’abord saisir la présence des choses et des êtres ».

Romancière et essayiste, Belinda Cannone, également Docteur et Maitre de conférences en littérature, dans son ouvrage « S’émerveiller » offre un florilège poétique de ses émerveillements…

À lire sans retenue… tant ce livre est une forme de promenade qui réveille le sens et les saveurs de l’émerveillement avec la conviction que « s’émerveiller résulte d’un mouvement intime, d’une disposition intérieure par lesquels le paysage à ma fenêtre ou l’homme devant moi deviennent des événements ».

    Répondre

    Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.