Par Patrick SERRE
Le climat ambiant pousse les organisations à se questionner sur le bon niveau de décision, et à considérer dans le même temps, la nécessaire évaluation des services prodigués dans un contexte de raréfaction des ressources.
Dans un premier temps, l’inclination naturelle consiste le plus souvent à surtout préserver l’état de l’existant, tout en étant convaincu de l’impérieuse nécessité de changer de modèle.
Le plus simple dans une première intention est de réduire les lignes de charges et/ou d’investissements, pour se rendre rapidement compte des risques qui vont s’ouvrir et donc de l’urgence qu’il y a à attendre…
Ce processus paradoxal, malheureusement bien connu et trop souvent partagé, devrait plus souvent laisser place à l’initiative volontariste, inspirée à la fois par le courage des décisions et surtout par la volonté de procéder différemment par des remises en question et des innovations qui sont souvent à portée de mains.
La réalité de nombreuses collectivités locales d’aujourd’hui, mais également d’entreprises, nous conduit dans de nombreuses missions à redessiner les principes de révision des pratiques, en préservant avant tout ce qui doit constituer le cœur « de l’offre de services » tout en la renouvelant et en l’adaptant aux contraintes.
En résumé, la peur de la décision n’a jamais rendu les solutions plus adaptées ni accru la satisfaction des usagers ou des clients.
Chacun, à l’endroit où il se trouve, a la capacité de transformer le modèle avec le courage de ses choix et la vivacité de son imagination, pour peu, bien entendu, qu’il en ait envie.
À cet égard, la période que nous vivons est une formidable opportunité pour faire bouger les lignes tant dans les principes de gouvernance que dans la révision des niveaux de services – j’oserais dire de « confort » – qui sont déployés au sein de nos organisations publiques ou privées.
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