Actualités 2017

26Oct 2017

L’idée que toute entreprise – fut-elle d’atteindre un sommet –  relève du talent exclusif de celui qui va planter le drapeau au plus haut, est largement installée dans les esprits. Elle a fait rêver des centaines de milliers de lecteurs de Frison ROCHE ou des grandes aventures des expéditions himalayennes…

Pourtant, ces héros des sommets doivent aussi et avant tout leur succès aux talents des vallées. À ceux de l’ombre qui jamais n’atteindront les lumières du sommet, mais sans qui les sommets sont inaccessibles.

L’humain a toujours organisé ses forces pour aller plus loin, plus haut, en invoquant l’intérêt du plus grand nombre et trop souvent en limitant « l’affectation » du résultat à l’un seul ou à une poignée d’entre eux.

La tentation de nos organisations a été de reproduire inlassablement ce modèle, alors même que la complexité des relations entre les acteurs n’a jamais été aussi grande ni aussi imprévisible.

De l’entreprise étendue au héros solitaire des sommets, il y a, au-delà des mythes, une réalité à construire chaque jour qui est clairement celle du SENS des projets et donc de la dynamique des rôles dans l’organisation.

Bien sûr il faut des découvreurs, des leaders qui osent ouvrir des voies nouvelles. Mais le premier de leur talent n’est-il pas de savoir trouver, organiser et animer l’équipe qui va permettre au collectif d’atteindre des sommets ?

Savoir créer cette envie, cette motivation, en écrivant l’histoire qui fera de chacun à sa place un héros grâce à l’ESPRIT et au SENS du PROJET COLLECTIF, c’est certainement s’inscrire dans une cordée solidaire où chacun sait prendre le relais selon sa force et ses compétences.

Alors oui il faut des « Premiers » car cela voudra dire qu’il y a des projets, des ambitions et surtout des équipes qui peuvent chaque jour trouver l’envie et le plaisir d’apporter leur ressource pour que l’entreprise ou la collectivité puisse porter haut le drapeau des résultats obtenus…

Dans ce cas, celui qui portera le drapeau ne sera pas nécessairement celui qui accomplira le dernier pas du succès, mais celui qui aura permis à tous les autres de le partager.

patrick.serre@ask-partners.com /06 80 11 08 62

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    21Sep 2017

    Google à Moutain View, Apple et son campus eco-friendly à Cupertino en Califormie, Facebook et son projet de nouveau siège à Menlo Park près de San Francisco redessinent les architectures de l’organisation du travail mais également du vivre ensemble et celui très concret de la créativité et de la rencontre entre les individus.

    ZUCKERBERG voulait un « collisionneur de personnes » pour faire jaillir l’innovation. L’architecte Frank GEHRY, lui, a dessiné un environnement déstructuré, imprévisible… «  L’innovation ne nait pas derrière un bureau, elle émerge du chaos, de l’aléa… » Ouf… !

    Nos modèles de pensée, nos organigrammes rigides et nos logiques hiérarchiques vont s’affoler ! Le pouvoir va chercher ses repères, les TGV vont faire des virages et le jour finira par se confondre avec la nuit…

    Et si, loin des craintes ou de l’idolâtrerie que font naitre ces nouveaux Titans du numériques en leurs cathédrales, se posait plus fondamentalement le lien entre l’organisation de l’espace physique et celui des modes d’animation ou de management au sein des organisations de travail et plus largement avec l’espace immatériel « citoyen » ?

    Certes, le sujet n’est pas nouveau. Depuis le principe d’organisation inspiré par le modèle grec de la « Polis », privilégiant une urbanisation décidée « en haut » abstraite et autoritaire, encore dominant à ce jour en occident, jusqu’au retour de l’approche qui dérive du terme latin CIVIS « concret et mutualiste » qui perce au travers de ces nouveaux projets, quel impact pour nos organisations urbaines mais également humaines ?

    La fin du siècle dernier a été celle d’une génération prolifique de Zones (industrielles, de bureau, d’habitat, de tourisme…) et de concepts identitaires forts « Villes nouvelles, Unités Touristiques Nouvelles, Parcs Technologiques, etc.) ; chaque espace pour une fonction…

    Les connections multiples et permanentes gomment les frontières entre le monde du travail et des loisirs, les villages de marques deviennent des lieux touristiques, et Apple envisage d’organiser la visite de son siège social « village » aux touristes du monde entier…

    Comment trouver un nouveau design à nos organisations humaines pour qu’elles inspirent l’aménagement futur des espaces et non l’inverse ? Comment redessiner de nouveaux principes sans céder à l’illusion de ces nouvelles cathédrales, mais en écoutant le message de rupture qu’elles suggèrent ?

    Certaines collectivités abordent avec ambition et humilité cette nouvelle donne qui portera les lieux de vie, de commerce, et de création de demain… un nouveau maillage des territoires est à imaginer pour que « les collisions » humaines imaginées par ZUCKERBERG ne se limitent pas à des synchrotrons fermés mais bien à des espaces ouverts, mêlant pour leurs meilleures richesses la vie et le travail dans un chaos fertile et propice aux aléas.

    Au-delà du romantisme de l’intention, il est urgent que nos modèles de management s’emparent du sujet, et ne restent pas passifs devant ce qui deviendrait une forme « d’urbanisation » du management et de la vie.

    patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62

      19Juil 2017

      Ces deux termes, trop longtemps restés antagonistes, sont en train de trouver leur réconciliation dans des initiatives particulièrement riches, et avant tout libres des systèmes et institutions.

      Nous avons pu partager, dans un contexte post électoral et de contraintes budgétaires fortes, les récentes Universités d’Été des Directeurs Généraux des Communautés de France.

      La qualité des intervenants, chercheurs, experts mais aussi et surtout des participants nous ont particulièrement marqués par leur clairvoyance, leur humilité et leur détermination.

      Loin des images toutes faites de fonctionnaires technocrates ou suiveurs, nous avons trouvé là un gisement formidable pour transformer et faire évoluer les pratiques de nos collectivités.

      Au-delà des discours, les ateliers ainsi que les “Off” ont offert un partage en pleine confiance dans une fraicheur d’idées à la hauteur du lieu (nous étions dans les Aravis…).

      La question qui inévitablement nous a rejoint à la descente de ces sommets savoyards est bien celle du “comment traduire dans le management du quotidien ces intentions, ces expériences ?”. Comment nourrir la confiance à la fois des élus et des équipes de terrain pour préparer, réorganiser, animer un service public à réinventer à la mesure de la nouvelle donne sociale, économique, technologique et… budgétaire… ?

      Cette université nous aura renforcés dans la conviction que l’intelligence, la disponibilité d’esprit et l’ouverture sont clairement au rendez-vous. Il convient de réinventer dans un apprentissage humble et volontaire le lien entre TOUS les acteurs de ce système en pleine refondation.

      Les DGS des collectivités sont en première ligne de ce mouvement. La réponse n’est pas dans le registre technique ou partisan, elle se situe clairement dans la capacité collective à redonner du sens, à redonner de la confiance et à incarner un rôle plus que jamais clé dans les transformations à engager sans délai.

      Revisiter les modes de gouvernance, les principes de décisions et soutenir les compétences émergentes seront des facteurs complémentaires de succès.

      En résumé, s’appuyer sur des fondamentaux solides pour oser changer, tester et multiplier les expériences pour trouver le bon modèle.

      Nous serons heureux de partager nos expériences avec vous sur ces thèmes.

      Bel été !

      catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21 – patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62

        21Juin 2017

        Ce terrifiant vocable, après s’être installé en référence à la tectonique des plaques politiques, inspire manifestement certains grands groupes du privé.

        « Le ranking forcé » ou « l’organisation mécaniste » de renouvellement de la pyramide des âges et des compétences s’exerçaient jusque-là dans une relative discrétion… mais cela aussi a éclaté !

        Plutôt que s’intéresser aux funestes raisons qui par, paresse, confort ou conservatisme conduisent à ces pratiques, avec tous les effets que l’on imagine, mieux vaut s’intéresser à l’origine de ces situations.

        Représenter le peuple, c’est peut-être et avant tout, le respecter, être exemplaire et s’intéresser à lui. Manager, est au fond un acte assez peu différent, notamment, si l’on veut bien imaginer que ce rôle est avant tout celui de mettre en mouvement des compétences au service d’un projet à priori valorisant pour chacun de ses acteurs. C’est in fine « aimer les autres, avoir le goût des autres ».

        Ce discours trouve ses limites si l’on ne voit le management qu’au travers des tableaux Excel ou des logiciels de classement pour produire du ranking. À l’inverse, la vision devient différente si l’on imagine qu’un collaborateur mis en situation de responsabilité trouvera l’énergie et l’intelligence de situation pour répondre à la juste contrepartie de la confiance qui lui est octroyée.

        Un des leaders de la grande distribution teste actuellement la suppression du management intermédiaire au profit d’un renforcement de l‘autonomie et de la responsabilisation de ses vendeurs en proximité directe avec la clientèle.

        Un autre groupe dans le secteur de la restauration collective de plus de 400 000 personnes ose parler de bonheur au travail et forme ses collaborateurs à la médiation de pleine conscience – mindfulness – utilisée par ailleurs chez GOOGLE, GENERAL MILLS, etc.

        Ces deux exemples illustrent simplement deux scénarios, qui à n’en pas douter, vont faire bouger les lignes :

        – Réinventer (voire re-enchanter) le rapport de confiance et le rôle de chacun dans l’organisation

        – Considérer que le « dégagisme » n’est que la résultante d’un manque de lucidité ou de courage managérial – ou politique – qui conduisent les organisations à bout de souffle à la crise de nerfs… et au rejet !

        Il restera à continuer à OSER la confiance et l’impertinence pour tester, remettre en question et adapter les postures et les compétences de chacun aux exigences du moment, sans attendre d’y être contraint !

        catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21

        patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62

          30Mai 2017

          Les élections – qu’elles soient récentes ou en cours – mobilisent largement les sondeurs, les sondés et les tenants de modèles mathématiques autour de la gestion des datas. Pendant le même temps, les médias commentent la colère qui gronde, la frustration de tel ou tel groupe de population… et les projets publics poursuivent leurs déroulés sur des modèles aujourd’hui dépassés !

          Les modes de communication, les réunions publiques et les commissaires enquêteurs apparaissent le plus souvent comme des moyens de justification alors même qu’en amont, l’évaluation du besoin est passée dans des grilles d’appréciation que le temps et les intérêts divergents ont considérablement déformés.

          À l’heure du 2.0, il est temps de solliciter les usagers, les entreprises ou le monde associatif au travers d’un mode plus approprié à leurs pratiques quotidiennes et à leur disponibilité !

          En effet, comment participer à une réunion publique en soirée, lorsque nous avons tous des engagements professionnels et/ou familiaux, alors même que pendant cette même soirée, il sera tellement simple de passer commande sur internet, de commenter des blogs ou encore de participer à des forums !!!

          Il est urgent de réinventer le modèle collaboratif et de questionnement en utilisant les atouts d’une technologie qui permet d’informer, de partager et de solliciter des contributions 24h/24 et 7j/7.

          • Inscrire la participation dans la durée et mettre l’intelligence collective au service du développement du territoire
          • Identifier et utiliser les innovations dont les habitants sont porteurs pour le territoire
          • Développer l’implication des habitants comme l’une des clés de l’efficience des politiques publiques
          • Adapter l’offre de participation aux nouvelles pratiques à toutes les générations et impliquer plus largement les populations
          • Permettre aux habitants de contribuer à l’action publique (par leurs idées, leurs propositions, etc.) dès la définition des projets
          • Inscrire la participation dans une stratégie au sein de laquelle les relations humaines sont premières (la technologie n’étant qu’au seul service de la stratégie)
          • Utiliser les informations échangées avec les habitants dans le cadre du pilotage des politiques publiques, et les valoriser dans la communication

          Telles sont nos convictions… qui ont conduit ASK Partners à imaginer et développer une plateforme citoyenne de collecte de données pour les organisations publiques. Elle permet à ces dernières d’initier et de développer un échange constructif et collaboratif avec les habitants et les usagers du territoire grâce à :

          • un accès continu pour lever les contraintes de disponibilité
          • un recueil de l’information spontanée (idées, propositions, etc.) de façon qualifiée et automatiquement synthétisable dans des tableaux de bord
          • la sollicitation ponctuelle des participants sur des sujets concernant les préoccupations exprimées ou sur des projets initiés par le territoire
          • une communication large et ciblée sur la base des résultats issus des tableaux de bords et des enquêtes ponctuelles

          Vous souhaitez vous aussi initier ou développer le collaboratif avec les habitants et les usagers de votre territoire ? Contactez Patrick SERRE : patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62 ou Catherine FEMENIA : catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21.

            26Avr 2017

            Par Catherine FEMENIA

            Être un leader, un pilote, un guide, un animateur, un expert, un médiateur, un « psychologue »… autant de rôles que doivent investir les managers afin de contribuer à la performance de leur organisation.

            Et pourtant, même si ces derniers apparaissent aujourd’hui largement dotés de « boîtes à outils » – certes indispensables pour appréhender ces différents rôles -, il n’en reste pas moins que « donner du sens, prendre soin des équipes, agir sur des situations délicates, réguler des tensions, prendre des décisions, favoriser la collaboration transversale, la responsabilité et l’innovation… » sont autant de situations qui restent aujourd’hui au cœur de leurs préoccupations.

            Aussi, diriger un service et/ou une équipe nécessite pour un manager – d’autant plus dans un contexte d’évolutions et de pressions constantes – de s’interroger régulièrement sur ses pratiques managériales.

            Notre conviction sur ce sujet est la suivante : le management – en toute bonne science inexacte qu’il est -, ne s’aborde pas uniquement à travers des kits d’outils et de techniques… mais bel et bien en passant par une vraie réflexion personnelle et en s’entrainant à de nouvelles manières de penser et d’agir dans ses pratiques managériales.

            Grâce à l’approche singulière qu’offre le co-développement, chaque manager peut ainsi s’entrainer à expérimenter de manière très opérationnelle le courage, la confiance, la rigueur, l’intelligence collective, la responsabilité personnelle, l’affirmation de soi, l’ouverture, l’audace et l’agilité en s’appuyant sur des ressources.

            Nos missions de co-développement menées ces derniers mois confortent notre vision : l’art d’incarner une posture managériale réside avant tout dans le développement de compétences sociales et relationnelles, afin d’associer savoirs comportementaux et valeurs humaines à des savoir-faire.

            Manager, finalement, c’est tout à la fois OSER revisiter ses pratiques mais surtout ses manières d’être pour oser faire différemment.

            Vous souhaitez en savoir plus sur les missions de co-développement conduites au sein d’ASK Partners, contactez Catherine FEMENIA : catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21.

              24Mar 2017

              Par Catherine FEMENIA & Patrick SERRE

              La période actuelle en France et ses grandes déclarations pourraient faire oublier la réalité de ceux qui, pendant ce temps-là, tentent de retrouver le SENS de leur quotidien.

              Qu’il s’agisse de fonctionnaires ou bien d’acteurs du secteur privé, tous aujourd’hui sont en effet pris entre deux “partis : se résigner ou avancer à pas forcés.

              Dans le premier cas, le mur de la réalité ne tardera pas à réveiller les plus “inconscients” lovés dans le confort de leurs attentes, tandis que l’activisme des seconds finira par s’enrayer dans le bruit et la fébrilité de leurs agitations.

              Le SENS DE L’ACTION est trop souvent détourné au profit de méthodologies, d’outils ou encore de solutions “gagnantes” ; superposés et/ou entremêlés, tous promettent résilience, bienveillance et succès garanti.

              Aussi, au risque de décevoir les tenants d’une panoplie d’outils et/ou de packages miracles, nous plaidons pour que le premier gisement d’intelligence des organisations soit sollicité, encouragé et soutenu, afin de produire ce qu’il fait de mieux : concourir à une vision chargée de SENS et d’AMBITION, et mobiliser les énergies pour réussir.

              Le travail sur ce gisement à haute Valeur Ajoutée est celui de tous les instants pour chaque manager qui accompagne son équipe dans une logique de construction partagée.

              La discrétion de ce cheminement n’a d’égal que son efficacité, tant dans le résultat qu’il produit que dans la valorisation de ceux qui le conduisent.

              Ce travail du sens, ce questionnement constant sur les finalités de ce que l’on poursuit pour soi-même et pour l’organisation constitue la clé de notre démarche.

              Alors oui bien sûr il faudra s’appuyer sur les outils, les séminaires, et peut-être chanter… mais plus tard, lorsque la réussite sera bien là !

              catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21

              patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62

                16Fév 2017

                Par Catherine FEMENIA

                La génération spontanée de coachs et d’offres de coaching, malgré les efforts soutenus en termes de certifications et de labellisations multiples, peuvent donner le sentiment d’avoir à faire à un monde où les actes sont réglés et reposent sur des processus où le succès est nécessairement au rendez-vous.

                Un peu d’humilité renvoie à une autre réalité, celle où tout individu dans un système dépend du système qui lui-même dépend de lui… Aussi, vouloir isoler les missions de coaching d’un travail conjoint sur l’organisation nous parait extrêmement limitant, voire être un pur contresens !

                La pratique développée par ASK Partners en la matière repose avant tout sur une compréhension du fonctionnement des valeurs et des exigences de l’écosystème, ce qui permettra de resituer les actions d’accompagnement en fonction des objectifs de la – ou des – personne(s) à accompagner.

                Est alors posée la question de la justesse de l’organisation en place et de sa cohérence avec les objectifs fixés à la personne accompagnée.

                Faut-il coacher la personne comme objet de toutes les attentions ? Ou bien seulement l’organisation ? Ou encore les deux, dans leur plasticité réciproque ?

                Vous l’aurez compris, la pratique d’ASK Partners tend vers la dernière formule. En effet, comment imaginer la transformation d’une personne dans un espace qui la contraint au point d’inhiber toute velléité de changement ?

                La règle claire est donc bien de s’assurer de cette double cohérence tout au long de nos missions : d’un côté l’individu qui aspire à transformer ses pratiques pour trouver de nouveaux repères, et d’un autre ce que l’organisation est prête à lui donner en termes d’opportunité, d’espace et de souplesse.

                On peut alors se demander : faut-il écouter la voiX des sirènes marketing colorées des « officines » de coaching ? Ou bien chercher les voiEs à défricher en s’avançant avec un conseil externe dans les chemins possibles d’une organisation à transformer elle-même ?…

                Catherine FEMENIA : catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21

                  27Jan 2017

                  … ses concurrents potentiels !

                  Par Patrick SERRE

                  Nos formations et notre éducation nous ont le plus souvent appris à « battre » nos concurrents, à les dépasser et à toujours s’en méfier.

                  Ce modèle mental – bien qu’il ait des vertus stimulantes et prudentielles – conduit régulièrement à laisser la place à des profils auxquels nous ne sommes pas préparés à être vigilants.

                  Parmi les hypothèses de profils on peut notamment citer :

                  • le « modeste-suiveur » qui finit par bénéficier de la guerre des plus audacieux et s’installe en « rassembleur-rassurant » ;
                  • « l’esprit agile » – jusque-là absent du débat – qui a su observer le terrain de jeu et entend bien profiter des espaces libres et de la concurrence entre « leaders » pour ouvrir de nouvelles voies…

                  Ce principe – bien connu du monde politique – a détruit de nombreuses organisations, à force de les enfermer dans des modèles défensifs qui les ont rigidifiées et inévitablement rendues inaptes à la nécessaire adaptation à leur environnement.

                  Cette question stratégique est aujourd’hui posée par de grands groupes. Citons l’assureur AXA qui, plutôt que de seulement se « battre » face à d’autres compagnies d’assurance sur des produits et services similaires, regarde autour de lui et va à la rencontre de nouveaux entrants tel que les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). Ces derniers, avec leurs capacités à cerner les profils et à gérer des données, avanceront inévitablement sur des offres d’assurance… Mais peut être iront-ils plus vite et plus loin avec un acteur historique du MÉTIER ASSUREUR qui lui-même s’ouvre à leurs pratiques et outils ?

                  Cet exemple, qui concerne beaucoup d’autres secteurs (les banques, le tourisme, etc.), s’applique à des modèles de taille plus modeste et devrait inspirer nos raisonnements lors de fusions d’entreprises, de mutualisations de collectivités et même de transformations d’organigrammes.

                  Oser prendre ce risque, c’est oser accepter que nous puissions partager, converser avec des structures et des personnes qui jusque-là n’apparaissaient dans nos « radars » que comme une menace.

                  Les aborder non comme un « prédateur » (sous réserve d’en avoir les moyens !), mais plutôt comme un allié constituerait certainement une opportunité d’ouvrir un projet collaboratif partagé. S’il est bien conduit – dans le respect des valeurs et des fondamentaux de chacun -, il sera nourri des différences et des richesses mutuelles et transformera des énergies d’opposition ou de défense en énergies d’innovation et de création de valeurs.

                  Telle est notre vision traduite dans notre base-line «  Les plus belles conquêtes se réalisent dans le partage ».

                  Contact : patrick.serre@ask-partners.com / 06 80 11 08 62