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09Juin 2016

askPar Patrick SERRE

Le climat ambiant pousse les organisations à se questionner sur le bon niveau de décision, et à considérer dans le même temps, la nécessaire évaluation des services prodigués dans un contexte de raréfaction des ressources.

Dans un premier temps, l’inclination naturelle consiste le plus souvent à surtout préserver l’état de l’existant, tout en étant convaincu de l’impérieuse nécessité de changer de modèle.

Le plus simple dans une première intention est de réduire les lignes de charges et/ou d’investissements, pour se rendre rapidement compte des risques qui vont s’ouvrir et donc de l’urgence qu’il y a à attendre…

Ce processus paradoxal, malheureusement bien connu et trop souvent partagé, devrait plus souvent laisser place à l’initiative volontariste, inspirée à la fois par le courage des décisions et surtout par la volonté de procéder différemment par des remises en question et des innovations qui sont souvent à portée de mains.

La réalité de nombreuses collectivités locales d’aujourd’hui, mais également d’entreprises, nous conduit dans de nombreuses missions à redessiner les principes de révision des pratiques, en préservant avant tout ce qui doit constituer le cœur « de l’offre de services » tout en la renouvelant et en l’adaptant aux contraintes.

En résumé, la peur de la décision n’a jamais rendu les solutions plus adaptées ni accru la satisfaction des usagers ou des clients.

Chacun, à l’endroit où il se trouve, a la capacité de transformer le modèle avec le courage de ses choix et la vivacité de son imagination, pour peu, bien entendu, qu’il en ait envie.

À cet égard, la période que nous vivons est une formidable opportunité pour faire bouger les lignes tant dans les principes de gouvernance que dans la révision des niveaux de services – j’oserais dire de « confort » – qui sont déployés au sein de nos organisations publiques ou privées.

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    27Mai 2016

    Par Marie-Hélène Rigal et Sylvie Deyon

    pilotageÊtre agile ou le devenir – et dans tous les cas le rester ! -, est aujourd’hui indispensable pour toute entité qui a l’ambition d’exister et d’être durablement performante dans un monde où le quotidien est jalonné de complexité, d’imprévisibilité, d’incertitude(s), de vélocité ou encore d’accélération.

    Dans un précédent article, nous évoquions les fondamentaux d’une entité agile :

    • la vision partagée,
    • la collaboration mobilisatrice de l’intelligence collective de toutes les parties prenantes,
    • l’adaptation proactive, résultat d’un dispositif permettant anticipation et innovation.

    Deux questions se posent alors : « comment est-il possible de mettre en place ces fondamentaux ? » et « qui y contribue ? ». Notamment, quel est le rôle de la gouvernance vis à vis de l’agilité d’une entité ? Et peut-on dire qu’une gouvernance est agile à partir du moment où l’entité elle-même est agile ?

    Nos expériences au sein d’ASK PARTNERS nous confirment qu’il ne peut y avoir d’agilité sans une contribution active de la gouvernance (voire même sans une agilité de cette gouvernance…).

    Dans cet article, le terme de « gouvernance » recouvre le Conseil d’Administration (ou « Board »), l’équipe de direction/exécutive (COMEX, CODIR, etc.) et les relations entre ces deux instances.

    Premier levier : le Board

    Paradoxe accru des temps instables modernes, le Conseil d’Administration doit savoir concilier entre le temps long (nécessaire à la vision stratégique) et le temps court (exigé pour s’adapter rapidement et efficacement dans un environnement mouvant incertain).

    Aussi il s’agira pour être agile :

    • de garder le cap fixé à moyen terme autour d’une vision fédératrice et mobilisatrice,
    • d’être conjointement capable d’ajuster et de prioriser sur des cycles de plus en plus courts,
    • de prendre en compte des questions nouvelles – comme la transformation digitale – qui surgissent sans modèle et sans grille de lecture préétablis.

    Première étape : le Board, la culture d’entreprise et le COMEX

    Le Board doit impérativement comprendre ce que « agilité » signifie pour l’entité qu’il gouverne, et ce dans toutes ses dimensions (décisionnelles, managériales, humaines, économiques, etc.). Il doit ensuite :

    • identifier le « niveau cible » d’agilité à atteindre,
    • évaluer l’écart entre la situation actuelle et la cible,
    • valider une trajectoire pour l’atteindre.

    Ainsi, la problématique dépasse la seule « stratégie business » et intègre les impacts sur des systèmes de collaboration, des comportements, la prise en compte de la diversité, etc.

    Dans son rôle de « superviseur de la stratégie » – et grâce à sa compréhension de la culture d’entreprise -, le Board peut également s’emparer du sujet de l’agilité pour challenger le COMEX (au complet et dans toutes ses dimensions, c’est à dire pas exclusivement la Direction Générale/le CEO). Il aura ainsi intérêt à rencontrer périodiquement les différents directeurs du COMEX pour bien comprendre :

    • ce qui fonde leur stratégie,
    • leur vision sur chacun de leurs périmètres,
    • comment ils abordent cette question de l’agilité et les trois fondamentaux qui la constituent,
    • comment eux-mêmes et leurs équipes font preuve d’agilité,
    • quelles sont les interactions avec les autres membres du COMEX sur ce sujet transversal.

    Tenir un rôle de questionnement, d’évaluation et de conseil – ou d’orientation – du Board, et mener parallèlement une coopération effective et régulière avec le COMEX sont deux postures clés pour rendre agile une entité.

    Étape suivante : le Board peut lui-même devenir agile

    Les contextes législatif, économique et technologique ont favorisé de nombreuses évolutions au sein des Conseils d’Administration, leur offrant ainsi l’opportunité de s’ouvrir à une diversité de profils : ouverture à de nouvelles compétences et champs d’expertises (digital, RSE, etc.), internationalisation des Boards, intégration d’autres cultures, arrivée de femmes administratrices, etc.

    Cette diversité d’expériences, de cultures et d’âges sont autant d’opportunités qui peuvent aisément favoriser l’évolution vers de nouvelles pratiques de travail au sein des Boards, ces derniers adoptant des modes davantage ouverts et collaboratifs, gages d’agilité et de qualité pour la gouvernance.

    C’est donc bien une culture de l’agilité qui peut (et qui doit ?) s’instaurer au sein même de la gouvernance des organisations, engendrant ainsi un changement qui pourra ensuite s’appliquer à l’organisation toute entière.  Ainsi, la gouvernance, teintée de collaboration, peut devenir un véritable mode de vie organisationnel.

    Second levier : le COMEX

    Le COMEX, au-delà de ses interactions avec le Board, doit lui-même se donner les moyens d’afficher et de déployer l’agilité dans toutes ses actions et dimensions.

    Il se doit de faire émerger collectivement un modèle de fonctionnement plus agile et plus transversal au sein de l’équipe dirigeante, en tenant compte des enjeux de toutes les parties prenantes ; ce modèle devra être décliné tout au long de la chaîne décisionnelle.

    De nombreuses grandes entreprises multiplient des initiatives en ce sens.

    Citons par exemple le Groupe AccorHotels qui a créé un « shadow comex » : même niveau d’information que le COMEX et consulté en amont de la tenue de ceux-ci. Formé de jeunes salariés entre 25 et 35 ans qui connaissent bien le Groupe, ce shadow comex a pour démarche d’intégrer la vision de millenials et de reproduire les critères de succès d’une organisation de type start-up. Cela permet aussi de rapprocher le salarié d’AccorHotels de ses enjeux numériques.

    Autre exemple : Groupe plus que tricentenaire classé parmi les 100 entreprises les plus innovantes au monde, Saint Gobain met la question de l’attractivité au cœur des préoccupations stratégiques du COMEX. Alliant organisation très décentralisée, innovation et diversité, Saint Gobain attire toujours plus de talents, en offrant une pluralité de parcours, avec de multiples possibilités de mobilités. Ainsi les salariés changent de fonction ou bénéficient de promotion tous les 5 ans environ, et peuvent évoluer sur trois axes : géographique, métier, activité. La diversité est multi facettes (genre, expérience, nationalité, âge) et permet des regards nouveaux et des approches plurielles au sein des équipes. La réflexion organisationnelle autour de l’agilité porte sur de nombreux autres points, comme la construction de lieux de travail des salariés favorables aux processus collaboratifs.

    Les maîtres-mots de la posture du COMEX peuvent être résumées ainsi : remise en question régulière de la stratégie, confrontation à de nouveaux modèles de fonctionnement, vigilance et actions volontaires pour faire évoluer des systèmes de coopération, ouverture à l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer continuellement de la meilleure organisation au service de la vision.

    En conclusion, nous pouvons affirmer que l’impulsion donnée au niveau de la gouvernance est un facteur clé de succès pour la mise en place d’une réelle culture de l’agilité. Au-delà de l’appropriation du sujet par le Board et le COMEX, la qualité des interactions entre ces deux instances et leur collaboration effective au plus haut niveau est un facilitateur et un catalyseur de l’agilité globale.

    Un beau chantier pour nombre d’organisations, que nous sommes prêts à accompagner chez ASK PARTNERS !

    Retrouvez-nous sur www.ask-partners.com

      13Mai 2016

      Par Catherine FEMENIA

      innovationLa conduite du changement ne s’improvise pas ! Elle s’organise autour d’un processus qu’il s’agit de bien maitriser…

      CONNAITRE L’EXISTANT, AGIR et ACCEPTER LES RISQUES INHÉRENTS constituent une étape clé pour organiser le changement.

      En quoi est-ce si important qu’une organisation s’engage sur la voie d’un diagnostic ?

      Qu’il s’agisse de fusion, d’acquisition, de réorganisation ou plus simplement d’évolution au sein d’une organisation, une mission de diagnostic apporte une objectivation indispensable – surtout dans des phases critiques. Cette démarche peut également être envisagée dans le cadre d’une approche saine de remise en question d’une organisation face à l’évolution incessante de l’environnement économique et humain.

      La vision d’ASK PARTNERS sur le conseil en organisation s’inscrit depuis toujours dans une logique d’EXIGENCE tant sur la qualité du constat à opérer que de l’innovation à formuler dans les recommandations.

      Quatre principes fondamentaux soutiennent notre réflexion :

      1. Resituer
        • la création de valeur de l’organisation
        • l’analyse des orientations des services concernés
        • l’évaluation de l’adéquation des moyens consentis face aux objectifs affichés
        • les niveaux de sensibilité des équipes face aux enjeux de l’organisation
      1. Évaluer
        • les choix techniques
        • le positionnement économique – et notamment concurrentiel
        • la gestion des compétences et de la mobilité
      1. Analyser
        • les corrélations entre stratégie développée et solutions retenues
        • la cartographie des zones de risques et des gisements de progression
        • les bonnes pratiques
        • la perception et écarts entre les niveaux de services produits et de services perçus
      1. Proposer
        • des mesures de transformation immédiate
        • des logiques stratégiques alternatives
        • des objectifs chiffrables et mesurables

      QUALITÉ de l’état de lieux et INNOVATION dans le plan de recommandations ; telles sont nos convictions, que nous partageons quotidiennement avec nos clients.

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        21Avr 2016

        relationsPar Patrick SERRE

        La charmante commune de Torreilles, station de bord de mer du Languedoc Roussillon, a développé une application permettant à tout propriétaire d’un véhicule équipé d’un QR code d’être alerté par SMS de son stationnement gênant et du risque d’enlèvement par la fourrière.

        Ce service, développé par deux agents locaux, vise à contribuer à la politique de proximité souhaitée par les élus, et sera prochainement étendu aux touristes de passage qui sauront certainement apprécier….

        Au-delà de la belle image, cette expérience illustre – s’il en était besoin – que le digital n’est pas seulement une question de moyen ou de stratégie lourde, mais bien – et surtout – de sensibilité et de porosité aux événements et aux attentes qui nous entourent.

        L’image de la fourrière sera certainement celle de ces sociétés ou collectivités qui, en avance sur leur temps avec l’information minitel ou la vente en ligne, se trouvent aujourd’hui débordées par des applications toujours plus ludiques, plus lisibles, plus rapides et plus accessibles, et ce pour tous les types de populations. Les perdants ne seront pas récupérés par la fourrière, mais disparaitront progressivement des écrans… au motif d’avoir stationné trop longtemps sur des idées maintenant inadaptées.

        Au sein d’ASK Partners, nous développons plusieurs missions en direction d’entreprises et de collectivités pour permettre, grâce à de simples applications, la mise en place de plateformes participatives avec des services qui pourront être déclenchés à toute heure du jour et de la nuit.

        Le premier bénéfice attendu est celui de converser plus largement, et ce avec toutes les populations susceptibles de recevoir un service. Le deuxième est celui de permettre à chaque organisation de construire ses relais de croissance – et in fine son évolution -, en écoutant ses clients internes et externes ou ses usagers qui n’ont pas forcément le temps ni la possibilité de s’exprimer et de se faire entendre.

        Nous serions heureux de partager avec vous sur ces missions, et plus largement sur la richesse des expériences qui chaque jour se multiplient et fabriquent notre présence de demain.

        Pour plus d’informations, contactez Patrick Serre : patrick.serre@ask-partners.com / +33 (0)6 80 11 08 62 ou Catherine Femenia : catherine.femenia@ask-partners.com /+33 (0)6 86 90 32 21

          08Avr 2016

          Par Marie-Hélène Rigal et Sylvie Deyon

          L’agilité est un état d’esprit et un mode opératoire que chacun souhaite acquérir. Que ce soit individuellement ou collectivement – au sein d’une équipe, d’une organisation -, dans le secteur privé ou public, etc.

          Ce terme est étroitement associé aux expressions de complexité, d’imprévisibilité, d’incertitude, de vélocité, ou encore d’accélération ; autant de notions qui impactent aujourd’hui notre quotidien et nos organisations.

           Aurait-on besoin d’être agile si notre environnement était stable et prévisible ?

          Au-delà d’un simple effet de mode, qu’est-ce que l’agilité ? Comment caractériser une entité agile ? En quoi devenir agile – et le rester ! – est devenu indispensable pour toute entité qui a l’ambition d’exister et d’être durablement performante ?

          Autant de questions auxquelles nous allons ici tenter d’apporter des réponses concrètes

          Bonne lecture !

            31Mar 2016

            formationPar Catherine FEMENIA

            « Le temps met tout en lumière »

            Cette citation de Thalès, philosophe légendaire, rappelle utilement que nous devons prendre du temps pour la réflexion et le partage avec d’autres, pour confronter, remettre en question ses pratiques, oser.

            C’est notamment dans cette perspective que nous vous invitons à participer à nos ateliers du mois de juin sur les thèmes du management et du temps.

            Car un manager est-il en mesure de…

            • remettre en question ses pratiques si on ne lui donne pas à comprendre ce qu’est la fonction managériale ?
            • construire ou faire évoluer son modèle managérial s’il ne valorise pas sa fonction avec la vie de son organisation et son environnement ?
            • créer de la valeur s’il ne s’autorise ni à s’émanciper ni à innover pour faire évoluer des méthodes et des pratiques ?

            De la même façon : un manager, son ou ses collaborateurs peuvent-ils…

            • maîtriser le temps qui leur est imparti pour piloter leurs nombreuses activités s’ils n’ont pas repéré leur façon de gérer leur relation au temps ?
            • prévoir et hiérarchiser leurs activités s’ils n’ont pas appris à demander, à commander auprès de leur « serviteur temps » dans quel ordre agir, afin que ce ne soit pas le temps qui les tyrannise ?

            Toutes ces questions méritent des réponses que nous vous proposons d’apporter !

            Pour en savoir plus : catherine.femenia@ask-partners.com / 06 86 90 32 21.